Malgré les revalorisations prévues, les aides familiales n’ont pas suivi le rythme de l’inflation.
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) tire la sonnette d’alarme. Alors que la revalorisation annuelle des aides sociales vient d’être mise en place le 1er avril 2025, l’institution dresse un bilan peu reluisant de l’évolution du pouvoir d’achat des prestations depuis le début de la vague inflationniste. Entre avril 2021 et mars 2025, les prix à la consommation ont augmenté plus vite que les aides versées aux familles. Résultat : une perte cumulée de pouvoir d’achat pour les ménages modestes.
Dans le détail, un couple avec trois enfants et de faibles revenus - percevant les allocations familiales (sans majoration d’âge) et le complément familial majoré - a vu son budget allégé de près de 660 euros sur cette période. Si les prestations avaient été indexées à 100 % sur l’inflation, cela aurait représenté :
Face à ce constat, le Conseil de la famille appelle à des ajustements concrets. Deux propositions ressortent du rapport actualisé, qui fait suite à celui publié fin 2023.
Le HCFEA, placé auprès du Premier ministre, joue un rôle d’expertise dans les politiques publiques liées à la famille, à l’enfance et au vieillissement. Son action consiste à alimenter le débat public avec des analyses transversales et à formuler des recommandations auprès des pouvoirs publics. Ce rappel du Conseil de la famille vient souligner l’importance des aides sociales qui peuvent perdre en efficacité si elles ne suivent pas l’évolution réelle des prix.
Pour les foyers remboursant plusieurs crédits, un regroupement de prêts peut être envisagé. Cette opération bancaire consiste à réunir plusieurs emprunts en un seul. En contrepartie de cette nouvelle mensualité unique d'un montant plus bas, il faut toutefois noter une durée de remboursement plus longue ainsi qu’un coût total du crédit plus élevé. |