Bonne nouvelle pour des millions de foyers : deux aides automatiques viennent renforcer le budget en cette fin d’année.
Près de 6 millions de ménages vont recevoir d’ici décembre un chèque énergie, directement crédité sur leur compte bancaire. Son montant moyen s’élève à 161 €, mais il peut varier entre 48 € et 277 € selon la taille du foyer et le revenu fiscal. L’aide est calculée sur la base des unités de consommation (1 pour le premier adulte, 0,5 pour la seconde personne, 0,3 par enfant).
Pour 2025, les plafonds de ressources ont été ajustés :
Objectif : limiter l’impact des factures énergétiques à l’approche de l’hiver, notamment pour les foyers les plus modestes. À noter que face à un budget fragilisé par l’accumulation de plusieurs prêts, le regroupement de crédits peut être envisagé. Cette opération consiste à regrouper tout ou partie des prêts en cours en un seul. À la clé, une réduction du montant des mensualités qui se traduit par un reste à vivre plus important. En contrepartie, il faut consentir à une augmentation de la durée du crédit - et par conséquent - à une hausse de son goût global.
Ce soutien financier s’ajoute à un autre virement reçu par 15 millions de Français entre juillet et août : le remboursement du trop-perçu d’impôt sur le revenu. Cette somme (de 840 € en moyenne) a été versée automatiquement par la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Le mécanisme est simple : si les prélèvements effectués en 2024 dépassaient l’impôt réellement dû, l’État rembourse automatiquement la différence. Ce montant varie selon les crédits et réductions d’impôt (frais de garde, dons, investissements locatifs, etc.). Là encore, aucune demande n’est nécessaire : le virement apparaît directement sous l’intitulé REMB IMPOT REVENUS sur le compte bancaire déclaré.
Le calendrier de ces versements n’a rien d’anodin. L’été, les remboursements d’impôt permettent d’amortir les frais de vacances et de rentrée. L’automne, le chèque énergie arrive à point nommé pour anticiper les dépenses liées au chauffage. Dans les deux cas, la simplicité est de mise : pas de formulaire, pas de demande à remplir. Seule condition : avoir correctement déclaré ses revenus et communiqué un RIB valide. Un détail à vérifier sans attendre dans son espace impots.gouv.fr pour éviter tout blocage.