Bonne nouvelle pour les ménages. La hausse du salaire de base dépasse l’inflation au troisième trimestre 2025, selon les nouvelles données provisoires de la Dares.
Au troisième trimestre 2025, les salaires du secteur privé poursuivent leur progression. D’après les données provisoires de la Dares, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) dans les entreprises de dix salariés ou plus est en hausse de :
À titre de comparaison, l’inflation reste contenue à 1,1 % sur cette même période. Une différence entre dynamique salariale et évolution des prix qui permet à l’ensemble des salariés concernés de gagner en pouvoir d’achat. En euros constants, la rémunération de base progresse de 0,9 %, un rythme identique pour les employés, les cadres et les ouvriers. Le même mouvement est observé pour le salaire horaire de base des ouvriers et employés (SHBOE), qui progresse également de 2 % en nominal.
À noter que ce rattrapage concerne uniquement la rémunération « fixe », c’est-à-dire la part stable du bulletin de paie, hors primes et heures supplémentaires.
L’amélioration du pouvoir d’achat n’est cependant pas uniforme. L’étude souligne que l’industrie mène la reprise, avec une hausse du salaire mensuel de base de 2,1 % en un an. En tenant compte de l’inflation, cela représente un gain réel d’environ 1 % pour les salariés du secteur.
La construction et le tertiaire affichent une évolution plus modérée, avec +1,9 % sur douze mois, pour un gain réel de 0,8 %. Les écarts se retrouvent également dans les variations trimestrielles du SMB au 3e trimestre 2025 avec :
L’analyse par catégorie montre une convergence assez rare. Cadres, employés et ouvriers enregistrent tous une hausse annuelle de 2 % de leur salaire de base, tandis que les professions intermédiaires progressent légèrement moins vite, à 1,9 %. En pouvoir d’achat réel, les résultats sont proches avec :
Sur le trimestre, la progression du salaire de base est de 0,3 % pour toutes les catégories, sauf pour les ouvriers qui se situent à 0,2 %. Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte où l’indice de référence pour la revalorisation du Smic n’a augmenté que de 0,5 % entre juin 2024 et juin 2025, confirmant une inflation modérée, mais toujours présente. Face à un budget déséquilibré, les ménages peuvent parfois envisager un rachat de crédits. Une opération qui permet de réduire les mensualités via l’allongement de la durée de remboursement.