Posté le 22/07/2020 à 14:17

La pandémie de Covid-19 pèse sur les finances des ménages


L’arrêt quasi total de l’activité économique en France du 17 mars dernier, date du début du confinement et jusqu’au 11 mai lorsque l’économie a repris progressivement, a entraîné une crise sans précédent. Le Covid-19, a laissé des séquelles sur les finances mais aussi sur le moral des ménages français et la dégradation de leur pouvoir d’achat risque de durer encore dans les mois à venir. Si de nombreux salariés ont pu bénéficier du dispositif de chômage partiel, il a tout de même été synonyme de baisse de revenus. Les indépendants ont été plus durement touchés car leur statut ne leur a pas permis de toucher le chômage partiel, mais le gouvernement leur a proposé une indemnisation pour leur venir en aide et combler leur manque à gagner.  

Bien plus qu’une crise sanitaire majeure, la pandémie de Covid-19 a déclenché une crise économique mondiale avec des impacts importants sur tous les secteurs d’activité. Du jour au lendemain en France, des centaines de milliers de personnes se sont retrouvés au chômage, que ce soient les salariés, les employés en fin de contrat ou les salariés en cours de mission d’intérim et qui n’a pas été renouvelée. Leurs revenus ont alors été pris en charge par l’assurance chômage, mais encore faut-il que leurs droits soient ouverts, ce qui n’est pas toujours le cas, ou alors pour une durée variable. Si les salariés au Smic ont pu toucher leur salaire dans leur intégralité, pour les autres, l’indemnité de chômage partiel ne représente que 84% de leurs revenus. Pour de nombreux foyers, le paiement de leurs échéances de crédit en cours est devenu une réelle source de difficulté, voire un problème de défauts de remboursement.

Les entreprises n’ont pas été épargnées par la crise du Covid-19 et elles sont nombreuses à travers l’Hexagone à avoir fait faillite. Le futur est encore très incertain et personne ne peut se prononcer sur la possibilité pour les banques et les marchés financiers de surmonter cette crise. Certes, les mesures prises par les autorités politiques et monétaires ont permis à de nombreuses entreprises de ne pas sombrer, reste à voir quand arriveront les réelles mesures de relance économique. Le choc subi par les entreprises à travers le monde est d’une ampleur jamais égalée depuis 1945, à tel point qu’une partie de la planète est en récession. Les conséquences de la pandémie sur l’économie aux Etats Unis par exemple sont catastrophiques, avec 20% des actifs au chômage. En France, les statistiques montrent qu’au premier trimestre 2020, le produit intérieur brut (PIB) a chuté de 5,8%.

Depuis le déconfinement du 11 mai dernier, les Français se remettent doucement des deux mois d’inactivité qui leur ont été imposés par la crise sanitaire. Quasi tous les actifs ont souffert d’une baisse de revenus, qu’elle ait été importante, plus modérée ou encore presque totale selon le secteur d’activité. Une enquête récente montre que 74% des chefs d’entreprise, commerçants et artisans français sont persuadés que la crise va durer, voire empirer, tout en ayant un impact important sur leurs finances. Les plus aisés avant la crise du Covid-19 sont aujourd’hui les plus vulnérables et les moins confiants en l’avenir.

Les ouvriers eux aussi ont été fortement touchés par le dispositif du chômage partiel. Ils sont 56% à affirmer qu’ils subissent directement les conséquences économiques de la crise. Ceux qui étaient déjà au chômage avant le déclenchement de la pandémie, considèrent pour 59% d’entre eux que leur situation est encore plus précaire à l’heure du déconfinement. La confiance économique des ménages français dans l’économie est donc en berne, avec une chute de 3 points selon le baromètre de l’économies et de 9 points chez les + de 65 ans. Ils sont 59% à se préparer pour une année difficile, et n’ont guère le moral quant à l’avenir de la situation économique de la France.

Si 29% des Français pensent que la crise du Covid-19 va provoquer une crise majeure dans le temps, 63% estiment qu’elle ne va durer que quelques mois sans provoquer de réels dégâts dans l’économie. Pourtant les Français ont changé leur comportement quotidien et cette attitude a un impact sur l’économie. Ainsi, 27% des Français fréquentent moins les cinémas, les restaurants et les lieux de spectacle. De plus, 18% reportent ou modifient leurs projets de vacances, contre 13% qui annulent ou reportent leurs déplacements professionnels. La crise sanitaire a également entraîné des changements dans la manière de consommer et qui ont eu un impact sur les finances des ménages. Le stockage de provisions, mais aussi les achats uniquement sur internet sont des méthodes de consommation qui se développent de plus en plus. Au niveau de l’épargne, 87% des Français ont aussi changé leur façon de placer leur argent et de faire des économies.

L’année 2019 a pourtant été une bonne année pour le pouvoir d’achat des Français, notamment grâce aux nouvelles mesures prises par le gouvernement suite au mouvement des gilets jaunes. Les consommateurs n’ont pas hésité à se tourner vers le crédit pour financer leurs envies et leurs projets, encouragés à emprunter par la vague de taux d’intérêt toujours plus bas. Au début de la crise du Covid-19, les plus vulnérables n’ont pas hésité eux aussi à se tourner vers le crédit à la consommation pour passer ce cap difficile, sans réfléchir s’ils avaient les moyens nécessaires pour rembourser leur dette. Mais ce n’est pas tout, car en plus d’un endettement excessif désormais en place, qui risque de virer vers le surendettement, le reste à vivre de nombreux ménages est trop devenu trop bas.

Pour remédier à cette situation et assainir au plus vite les finances avec un niveau de revenu qui a fondu, de plus en plus de ménages se tournent vers le rachat de crédits. Appelé aussi regroupement de prêts, cette opération permet de réunir tous les crédits en cours pour ne rembourser qu’un seul nouveau crédit. L’avantage majeur est de pouvoir ainsi faire baisser la charge de remboursement mensuel qui incombe au foyer. Le taux d’endettement est ainsi remis à un niveau raisonnable et le reste à vivre augmente, afin d’assumer sereinement le paiement des autres charges et dépenses quotidiennes. Toutes les catégories de prêts peuvent être inclus dans le rachat de crédits, prêts personnels, crédits à la consommation, crédit auto, crédit travaux, crédits renouvelables, etc. mais aussi des dettes personnelles ou fiscales, des factures impayées, des loyers en retard ou encore des découverts bancaires. Ces derniers sont d’ailleurs en hausse avec la crise du Covid-19, atteignant déjà les 375 euros en moyenne contre 341 euros l’année dernière.

Le taux d’intérêt du rachat de crédits, comme pour tout emprunt classique, est un élément essentiel, et même si 75% des emprunteurs craignent qu’ils ne subissent une hausse, il reste très intéressant pour cette opération bancaire. Tout comme le taux d’intérêt, toutes les conditions du contrat d’emprunt peuvent être négociées, notamment la durée, les différents frais, l’assurance emprunteur, etc. De manière générale, pour faire baisser le montant de la mensualité unique, il faut augmenter la durée de remboursement, ce qui a un impact sur le cout total du crédit qui est alors plus élevé. Cette hausse peut être compensée par la négociation d’un taux plus avantageux pour l’opération de rachat de crédits.

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