Posté le 12/09/2022 à 08:00

Découvert bancaire : définition, coût et solution


Après avoir subi une baisse de revenus, votre budget est devenu particulièrement tendu et les découverts sont devenus monnaie courante sur votre compte en banque.

Les découverts peuvent engendrer des frais, ainsi que des conséquences plus problématiques comme le fichage à la Banque de France.

 

Greeniz, organisme de courtage spécialisé en regroupement de crédits, vous présente le découvert bancaire, son coût éventuel, mais également une solution adaptée et pertinente.

 

 

On parle de découvert bancaire lorsque le solde d’un compte est en position débitrice. Concrètement, les sommes prélevées dépassent la somme disponible.

Lorsqu’un compte est « à découvert », la banque avance les liquidités manquantes au client. Il ne s’agit donc pas d’un droit (comme celui d’avoir un compte bancaire), mais bien d’un service de la banque.

Ce découvert peut être qualifié d’autorisé ou de non-autorisé. Dans les deux cas, des intérêts débiteurs et certains frais peuvent s’ajouter la somme qui devra être remboursée à la banque. Ces intérêts sont appelés les agios.

Le découvert est en effet assimilé à un crédit et, de ce fait, n’est généralement pas gratuit sauf circonstances spécifiques – on parle alors de « facilité de caisse » s’il y a eu accord préalable de la banque.

 

 

Lorsque vous ouvrez un compte dans une banque, celui-ci est accompagné d’un plafond de découvert autorisé, dont le montant est modulable dans une certaine mesure. Ce plafond, de même que les taux d’intérêts et les frais associés en cas de dépassement, sont fixés par contrat.

Le découvert est ainsi qualifié de « non-autorisé » lorsqu’en plus d’être négatif le solde dépasse cette limite contractuelle.

Les découverts n’ont pourtant rien d’exceptionnels, 4 Français sur 10 sont en effet à découvert chaque mois.

Néanmoins, un découvert, a fortiori non-autorisé, entraîne un coût, car il nécessite l’intervention de la banque (crédit, intervention d’un conseiller, blocage et éventuel renouvellement d’opérations…).

 

 

Ce service va donc être facturé par la banque. Les frais qu’engendre un découvert se composent des agios et des frais d’intervention.

Un découvert autorisé est généralement assorti d’un taux d’intérêt débiteur qui se situe autour de 8 %. Le taux d’intérêt d’un découvert non-autorisé (donc lorsque vous dépassez la limite contractuelle) n’a pour limite que le taux d’usure fixé par la banque (actuellement autour de 21 %).

A cela s’ajoutent des frais annexes, comme les commissions d’intervention qui sont plafonnées par la loi à 8 € par opération (par exemple si vous payez vos courses par carte) et ne peuvent dépasser 80 € par mois.

En cas de dépassement du découvert, la banque peut aussi rejeter une opération qui se présente sur votre compte (comme le prélèvement de votre facture d’énergie mensuelle), mais elle ne peut rejeter un paiement par carte une fois celui-ci autorisé. Un rejet de prélèvement ne peut être facturé à plus de 20 €.

Si le compte n’est pas suffisamment alimenté, un chèque peut également être rejeté, ce qui occasionne des frais de 30 € pour les chèques d’un montant inférieur/égal à 50 € et 50 € pour les chèques émis d’un montant supérieur.

 

A noter. Si vous êtes en situation de surendettement manifeste, les tarifs sont revus dans une limite inférieure.

 

L’autre conséquence du rejet de ces opérations du fait d’un dépassement d’autorisation de découvert est un fichage auprès de la Banque de France (FICP pour les prélèvements de mensualités de crédits et FCC pour les chèques). Ce fichage peut lui-même entraîner des difficultés à souscrire un nouvel emprunt, voire à ouvrir un compte auprès d’une majorité de banques.

 

 

Il peut être particulièrement compliqué de combler un découvert si celui-ci n’a rien d’exceptionnel et occasionne des frais. En effet, les découverts réguliers se produisent dès que les dépenses sont trop importantes par rapport aux revenus.

C’est généralement le cas lorsque le ménage a subi une baisse de revenu et éprouve des difficultés à adapter son niveau de vie aux nouvelles rentrées.

Pour ce faire, vous allez devoir reprendre vos comptes et la gestion globale de votre budget en main.

La première chose à faire consiste à consulter régulièrement ses comptes et prendre note de ses dépenses.

A partir de là, vous pourrez travailler à baisser, optimiser ou éliminer les dépenses superflues. Cela peut aller de la renégociation d’un contrat d’assurance, au changement d’enseigne de supermarché pour faire ses courses et l’annulation d’abonnements qui ne sont plus utiles.

Il peut être tentant (voire nécessaire) de recourir à un crédit à la consommation. Toutefois, dans ce cas précis, il faut également s’assurer que la mensualité du nouveau crédit ne plongera pas de nouveau votre compte en négatif, donc à découvert, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter inutilement les frais et les difficultés.

 

 

Une gestion attentive de son budget permet d’éviter les découverts dans de nombreux cas. La constitution d’une épargne de sécurité est également une assurance supplémentaire, car lorsqu’une dépense non-prévue se présente vous disposez ainsi d’une réserve qui vous évite tout crédit.

Pour des astuces budget pertinentes et efficaces en fonction de votre situation nous vous conseillons de consulter le blog du Renard argenté.

 

Si vous avez déjà souscrit deux crédits ou plus, une autre solution est le regroupement de crédits. Cette opération bancaire permet de rassembler en un seul ses différents emprunts.

En modulant la durée du prêt de substitution, il est alors possible d’adapter la nouvelle mensualité unique aux revenus du ménage. La mensualité peut ainsi être baissée jusqu’à -60 %*.

Concrètement, un organisme de financement solde d’un coup vos différents emprunts qu’il s’agisse de crédits immobiliers, prêts personnel, crédit auto ou crédit renouvelable, de découverts, voire de certaines dettes personnelles et familiales.

Vous n'avez alors plus que le prêt de substitution à rembourser alors que sa mensualité a été adaptée à vos ressources et vos objectifs. La gestion de votre budget est déjà simplifiée.

Ce faisant, vous écrasez la nouvelle mensualité unique et baissez automatiquement votre taux d’endettement.

Dans le cadre de ce regroupement de crédits, il est également possible de solliciter une trésorerie complémentaire. Cette somme peut venir financer un besoin important (réparation du véhicule, travaux…), un projet qui vous tient à cœur (mariage, arrivée d’un nouvel enfant…) ou vous reconstituer une épargne de sécurité.

Incluse dans le prêt de substitution, son remboursement est compris dans la nouvelle mensualité unique.

 

Pour savoir en 24h** si vous êtes éligible au regroupement de crédits, faites la simulation en ligne. Elle est gratuite, rapide et sans engagement. Un conseiller vous accompagne ensuite tout au long du processus.

N’attendez pas que votre situation se dégrade, les conseillers de Greeniz sont experts de cette solution. Faites la simulation et laissez les découverts devenir de mauvais souvenirs.

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