Électricité : la canicule d’août fait flamber les prix en France !
Avec la vague de chaleur, la demande d’électricité explose et met le réseau électrique sous tension. Conséquence : les tarifs atteignent leur plus haut niveau depuis mars.
Des prix en hausse de + 15 %, portée par la forte consommation
L’été 2025 confirme l’impact direct du climat sur la facture énergétique. Avec des températures dépassant les 38 °C dans le sud de la France, la demande d’électricité s’envole, dopée par la généralisation de la climatisation. Selon les données de Bloomberg et EEX, relayées par BFMTV, les prix de l’électricité ont bondi de +15 % début août pour atteindre 60 € le MWh, un niveau qui n’avait plus été franchi depuis mars dernier.
Face à cette hausse, EDF a lancé l’alerte sur d’éventuelles perturbations du réseau, notamment dans la vallée du Rhône. Pour l’instant, aucune coupure n’a été confirmée, mais la tension reste élevée. Il est à noter que dans ce contexte marqué par des hausses de prix, certains foyers peuvent rencontrer des difficultés à boucler les fins de mois. Il est alors possible d’envisager un regroupement de prêts pour réorganiser son budget. Cette opération consiste à regrouper tout ou partie de ses dettes en une seule, ce qui se traduit par une mensualité unique dont le montant est plus supportable pour le foyer. En contrepartie, il faut consentir à un allongement de la durée du crédit ainsi qu’à une augmentation de son coût total.
Des centrales nucléaires fragilisées par la chaleur
La demande record ne représente qu’une partie du problème : la production est elle aussi impactée par les fortes chaleurs. En juin, le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, a dû être temporairement mis à l’arrêt. En cause : la température de la Garonne avait franchi la barre des 28 °C. En temps normal, l’eau sert à refroidir le réacteur avant d’être restituée légèrement plus chaude. Mais une eau à la température déjà trop élevée fragilise l’écosystème et réduit l’efficacité de la centrale. Cet épisode illustre la vulnérabilité du parc nucléaire français face aux vagues de chaleur, qui risquent de se multiplier dans les prochaines années.
Un défi énergétique amplifié par le dérèglement climatique
Ce n’est pas la première alerte de l’été. Début juillet déjà, un premier épisode caniculaire avait entraîné une hausse significative de la consommation électrique, supérieure à celle de l’été 2024. L’Agence internationale de l’énergie rappelle que la climatisation figure désormais parmi les principaux moteurs de la hausse mondiale de la demande en électricité. À cette consommation domestique s’ajoutent les besoins du secteur industriel et tertiaire, accentuant la pression sur le réseau.Face au réchauffement climatique, la question de la résilience énergétique devient bel et bien un enjeu majeur des années à venir.